La loi du 6 janvier 1999

La loi du 6 janvier 1999


« relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux » a modifié beaucoup de dispositions de l’ancien code rural, ainsi que certaines dispositions du code pénal.

Quelques éléments importants :

  • Dispositions relatives aux animaux dangereux

  • Davantage de clémence pour les animaux errants :

  • Les conditions de fourrière sont modifiées. Par exemple : chaque commune doit disposer soit d’une fourrière communale, soit du service d’une fourrière établie sur autre commune ; chaque fourrière doit avoir une capacité adaptée aux besoins de chacune des commune pour lesquelles elle assure le service d’accueil des animaux.

  • Le statut de “chat libre” est officiellement reconnu

  • Davantage de protection pour les animaux et leurs acquéreurs

  • Le tatouage est obligatoire pour les chiens

  • Les activités de fourrière, refuge, élevage, vente, pension, éducation, dressage sont réglementées

  • Les formalités pour la cession d’animaux sont plus strictes : attestation de cession, information sur l’animal, certificat vétérinaire de bonne santé

  • La vente des chiots et chatons de moins de 8 semaines est interdite

  • Davantage de contrôle des activités liées à l’animal

  • Les agents publics ont accès aux locaux professionnels et aux véhicules de transport d’animaux, ils peuvent procéder à l’ouverture forcée d’un véhicule stationné en plein soleil lorsque la vie de l’animal est en danger.

  • En cas d’urgence, ils peuvent ordonner le retrait des animaux et les confier à une fondation ou une association de protection.

  • Des sanctions plus lourdes pour les actes de cruauté

  • Les sanctions pour sévices graves ou actes de cruauté sont alourdies : 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende (avant : 6 mois et 15 000 euros)

  • Distinction claire entre les animaux et les objets dans le Code civil (l’animal reste quant même un meuble ; distinction à titre symbolique)