les Bienfaits

Les bienfaits de la relation animal – homme

Les bénéfices de la relation enfants et animaux de compagnie.


Certaines études ont montré les effets positifs d’un animal non seulement sur l’activité physique -par la promenade notamment- mais aussi sur le bien-être psychologique des propriétaires de chiens. Ainsi, l’animal pourrait contribuer notamment à diminuer le stress quotidien.

Pendant l’hospitalisation et la convalescence, il est admis que la mise en relation d’animaux de compagnie avec les malades se révèle bénéfique car elle pallie l’absence de contacts humains. Cette relation permet de lutter contre la dépersonnalisation de l’individu liée au caractère même des locaux institutionnalisés.

De même chez les personnes âgées, l’animal représente une réelle compagnie. Il comble un besoin affectif et émotionnel, il assure le maintien de l’identité et communique un sentiment de confiance et de sécurité. L’animal sécurise, responsabilise, équilibre, évite l’inactivité et limite les sentiments de solitude.

Plusieurs études et conférences ont été menées chez les enfants et adolescents perturbés. C’est notamment le cas chez des enfants autistes qui ont modifié leur comportement social non seulement avec l’animal, mais aussi avec leur entourage.

Le professeur Hubert Montagner, spécialiste des relations enfant-animal, souligne que la vie animale fait émerger ou rend fonctionnelles les compétences fondamentales qui permettent à l’enfant de poursuivre avec succès son apprentissage de la vie.

Selon Hubert Montagner, l’animal utilisé à l’école permettrait à l’enfant autiste, mutique ou autocentré, de sortir de son isolement et d’exprimer sa véritable personnalité. Par ailleurs, il canaliserait l’agressivité et ferait émerger des comportements affiliatifs -donc, à terme, socialisants- avec les éducateurs. Enfin, l’animal permettrait de mieux structurer les gestes des enfants maladroits et de ceux qui connaissent des difficultés de coordination. L’exemple d’expériences récentes menées aux Etats Unis au cours desquelles des enfants autistes ou handicapés mentaux ont réalisés des progrès comportementaux significatifs au contact de dauphins apprivoisés en est une parfaite illustration et ouvre des perspectives thérapeutiques nouvelles pour l’homme.

Hubert Montagner écrit :


” Qui n’a pas observé des enfants réputés instables, hyperactifs (qui ” ne tiennent pas en place “), incapables de fixer leur attention, devenir plus stables dans leur comportement et leur attention, moins turbulents ou ” erratiques “, dès lors que leur regard s’est trouvé capté par le ” spectacle ” de la vie animale ? En se focalisant sur un chat qui joue avec un bouchon, un chien qui rapporte le bâton qu’on lui a lancé, un hamster qui met de la nourriture en réserve dans ses bajoues, etc., le regard s’organise. A la fois mobile et soutenu, il permet à l’enfant de capter de multiples informations, de leur donner un sens et de les organiser en savoir et en questionnements cohérents. L’instable, l’hyperactif, celui qui ne paraissait pas avoir la possibilité de fixer son attention, montrent et démontrent à cette occasion qu’ils sont capables de développer des capacités d’attention visuelle soutenue, alors que, habituellement, leur regard balaie le tableau ou le livre sans s’y arrêter, ou alors c’est fugace (ce qui ne leur permet pas de capter, et donc de traiter, les informations indispensables à la construction du savoir et des apprentissages), et de se structurer comme individus attentifs qui peuvent organiser des réponses adaptées aux informations qu’ils reçoivent de l’animal. “

Les apports socio-éducatifs


Les sociologues ainsi que les spécialistes de la communication et de l’enseignement ont découvert à l’animal des vertus majeures. Ainsi, l’un des apports essentiels de la possession d’un animal de compagnie est sa capacité à faciliter les contacts et les interactions, non seulement avec des amis mais aussi avec des personnes étrangères.

L’animal est donc avant tout un vecteur de communication.


Entre les adultes, cette fonction s’exerce particulièrement à l’occasion de la promenade de l’animal. Par ailleurs, les enfants reconnaissent que le fait de posséder des animaux les aide à se faire des amis. Le compagnon animal apparaît comme un support de substitut affectif, une source de motivation et de jeu. Enfin, au sein de la famille, l’animal joue une grande variété de rôles.

Outre cette fonction de vecteur de communication, l’animal de compagnie est un élément moteur de socialisation et d’intégration sociale.

Des travaux sur le thème de « L’animal et la santé»


De nombreux exemples montrent encore le rôle que peut jouer un animal auprès de personnes souffrant de stress dans une situation d’agression (conflit interpersonnel, violences physiques et/ou psychiques, …), de perte d’un être cher ou de maladie grave. Ainsi les résultats d’une étude menée par June Mc Nicholas à l’Université de Warwick (GB) auprès de 68 patientes souffrant d’un cancer du sein. Celles en possession d’un animal ont trouvé en sa présence un réel soutien social (notamment en cas de «mutilation » où le regard des autres est souvent difficile à supporter), ont assumé plus sereinement et plus activement le traitement et le contrôle de la maladie et ont retrouvé une certaine confiance, une certaine estime de soi. D’aucuns y voient – mais cela mérite des études complémentaires (méthodes d’évaluation, incidences réelles …) – une répercussion positive sur les coûts de santé, quel que soit le type de pathologie en cause, du fait du mieux-être des patients.

Un thème préoccupant dans notre société contemporaine est celui de la solitude. Elle apparaît au moment où un individu cherche à développer son réseau relationnel. Selon Andrew Gilbey (Université de Warwick en Grande-Bretagne), « 25% de la population reconnaît avoir traversé un moment de solitude dans les quinze derniers jours. Cela participe d’une remise en question de soi pouvant aboutir à des relations conflictuelles, voire une absence de communication, avec les amis et les proches ». Chez les adolescents, les difficultés engendrées par cette solitude peuvent aboutir au vandalisme, au vol… C’est une émotion négative. Elle peut favoriser l’alcoolisme, le recours au tabagisme, une remise en cause profonde de soi et des changements physiologiques tels que l’hypertension.

La présence de l’animal est importante. Il n’est pas discriminatif, son caractère est moins sensible aux aléas de la journée qu’une personne. En outre, il apporte sécurité et amour. Angélique Pérol, psychologue et éthologiste française considère que « un animal de compagnie apporte un soutien dans les activités quotidiennes de son maître (sollicitation de la mémoire, éducation, etc.). Il se présente alors comme un véritable médiateur thérapeutique. Il est un stimulateur et joue un rôle de confident ».

L’enfant et l’animal : une relation à multiples facettes


Une étude menée à l’Université de Bonn (Allemagne) a clairement montré l’effet stabilisant de l’animal (non seulement du point de vue de l’enfant mais aussi de celui de la mère) sur des enfants dans l’année qui suit le divorce de leurs parents. Les enfants possédant un chien se sont montrés mieux intégrés au niveau social et surtout moins irritables et agressifs que ceux n’en possédant pas. Le chien a un effet émotionnel particulièrement positif au moment où l’enfant ne peut trouver celui-ci auprès de ses parents. Le chien donne à l’enfant un sentiment de responsabilité et de sécurité qui l’aide à affronter cette période de conflit et de déceptions. « Ces observations sont d’une grande importance, surtout en cette période d’augmentation du nombre de divorces dans nos pays occidentaux » a commenté le Prof. Bergler, auteur de cette étude.